jeudi 31 janvier 2008
Elephant Dreams
Elephants dream est le premier projet de film Open Source développé intégralement à l'aide de logiciels Open Source.
L'histoire est une confrontation entre deux personnes Emo et Proog,dont chacun manifeste une vision distincte d'un monde ravagé par la technologie et la machinerie.entre fascination et lassitude,cette confrontation prend toute son ampleur a la fin,lorsqu'Emo usera de l'effet chimèrique de la machine afin de tuer Proog et sa fiscination..un dual entre nature et technologie
Les sources du film sont accessibles et téléchargeables, ce qui n'est pas sans intérêt pour les monteurs vidéo et autres amateurs éclairés.
TAZ (Zone d'autonomie temporaire)
Le terme s'est répandu dans les milieux internationaux de la "cyber-culture", au point de passer dans le langage courant, avec son lot obligé de méprises et de contresens. La TAZ ne peut exister qu'en préservant un certain anonymat ; comme son auteur, Hakim Bey, dont les articles "apparaissent" ici et là, libres de droits, sous forme de livre ou sur le Net, mouvants, contradictoires, mais pointant toujours quelques routes pour les caravanes de la pensée.
La TAZ (Zone d'autonomie temporaire) est un moment d'action dont la forme éphémère garantit sa pleine indépendance, lors de manifestation notamment, où la zone est réappropriée et libérée de toute force étatique et commerciale. La TAZ est un moment d'espace libéré où les rapports de domination doivent être abolis. Ces instants font entrevoir que quelque chose d'autre que la fatalité quotidienne est possible même si il est vrai que ces moments où tout semble s’écrouler sont en décalage avec la réalité, qui rappelle en général vite à l’ordre. +Le bouquin est en téléchargement libre a cette adresse:ici
Jean Louis Costes (Heros sans gloire)
Jean-Louis Costes est un artiste incontournable du paysage indépendant français ; connu de beaucoup mais peu reconnu, il ne cadre avec aucune esthétique existante .
Cinéaste, il est très influencé par les attitudes esthétiques du cinéma de la Transgression new-yorkaise des années 1980. Il a d’abord produit les vidéos de ses spectacles à partir de 1989, puis réalise des films de fiction et des farces sexistes et macabres au nombre de 32, majoritairement diffusés dans de petits festivals cinématographiques. Dans I love snuff (1996), Costes se prostituera, se fera uriner dessus, déféquera dans la rue et effectuera des performances sexuelles. Certains de ses films ne durent qu’une minute et témoignent d’une volonté de souligner l’aspect fugitif de toute création vidéo, en référence au cinéma des frères Lumière. Ses messages politiques sont intentionnellement incorrects, le moyen pour Costes de montrer l’aspect absurde de la vie. Il jouera également dans Irréversible de Gaspard Noé et Baise moi de Virginie Despentes, cinéma mieux estimé de la critique.
Ecrivain, il publie régulièrement des textes dans les revues Cancer, Hermaphrodite ou Bordel et devient l’éditorialiste mensuel du magazine Internet Ring en novembre 2004.
Indépendamment, il écrit un roman photo Caca Yoga (1999) et un roman, Viva la merda (2003). Anarchiste du verbe et de l’insulte, s’exprimant dans une langue simple, libre et laconique, ses textes sont souvent sujets à controverses et ambiguïtés. Dans l’essai Mon grand-père, immigré fasciste raciste anti-français, Costes retrace l’histoire de son grand-père rescapé du génocide arménien avec les éléments familiaux et historiques dont il dispose. Son essai constitue en partie une biographie de son enfance difficile où il découvre en ses racines un aïeul meurtrier.
Performeur, Jean-louis Costes a créé 22 opéras « porno-sociaux », de 1986 à nos jours qui lui permettront de tourner au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. Mélange de chansons, de théâtre et d’actions performatives qui traitent du racisme, de la sexualité, la prostitution, la religion, la guerre, la drogue, la dépression et du suicide. Il joue dans tous ses spectacles et donne libre cours à ses performances faisant intervenir la nudité, les excréments et la violence dans un art qui dérange. Dans The last Mass, Costes incarne le diable et envoie un prêtre en enfer. Costes considère ses provocations comme dénonciatrices et beaucoup moins graves que les silences pudiques sur la traite négrière, la torture durant la guerre d’Algérie, les camps nazis, les goulags en Sibérie ou la guerre du Vietnam. Il dénonce également l’obéissance aveugle aux ordres et le refus des responsabilités personnelles et dévoile au grand jour la motivation unique des mouvements politiques et religieux extrêmes, selon lui : la haine primaire et vide de conceptualisation. Costes ne se considère pas comme un artiste engagé ou conceptuel mais comme expressionniste. Il tente d’exprimer le potentiel d’actions et de sentiments contradictoires et extrêmes que tout homme enferme en lui sous des rôles sociaux. Son but est de représenter le monde dans toute sa diversité et ses contradictions, d’exprimer les sentiments, des plus sombres aux plus sublimes en passant par les plus communs, de l'individu dans le monde. Son ambition artistique est de donner l'image la plus exhaustive possible de l'homme contemporain.
Musicien,il travaille seul sur une musique déstructurée et bruitiste sur laquelle il ajoute des textes hurlés avant de travailler au Japon avec Toshi Hiraoka sur l’album No sex boy dont les textes dénoncent les tabous japonais et les problèmes sociaux du même pays. Il vend plus de disques au Japon qu’en France. Sa musique ressemble à de la contre-musique médiévale, manifestation sonore chaotique et blasphématoire et ses textes reflètent la découverte qu’il fait de la nature humaine. Costes a publié une cinquantaine de disques.
+Pour en savoir plus:ici
+Entretien avec Costes:ici
+Site officiel:ici
+Interview video:ici
mercredi 30 janvier 2008
Begotten
L'un des chef-d'oeuvres du cinéma expérimental..que vous ne risquez pas de voir sur vos petits écrans,ni dans les cinoches du quartier
un film purement expérimental.les visuel ne sont pas forcement liés les uns aux autres a vous de décrypter le contenu et donner un sens..mais en gros le film reprend le mythe de la création d'ou le nom begotten . une fois que vous l'aurez vu..vous aurez vos propre version qui peut être ne sont pas la mienne..donc il n'y a pas une histoire fondamentale dedans...le passage le plus marquant est celui du type qui se mutile (ça reflette la naissance ...la souffrance continue.la destruction...le cycle de la vie)
la qualié crade de la pellicule est un effet recherché d'ailleurs cela a prit au réalisateur un temps fou ,et ça colle a l'esprit de begotten,pour rendre l'image la plus saturée possible, inquiétante, angoissante (il y a une seul bobine du film au monde, pour une projection Elias Mehrige se déplace lui même avec)...D'ailleur même si on n'aime pas Begotten on peut pas l'oublier rien que pour ça.
En Gros Begotten est en faite une légende indo européenne .
Begotten Trailer 1
Begotten Trailer 2
Le cinéma Experimental
difficile, réservée à une minorité de branchés ou de spécialistes ! Pour aller vite, il s'agit de cinéastes qui construisent des langages d'images qui ne ressemblent pas aux images vues à la télé ou dans les salles grands publics.
la question est: En quoi le cinéma expérimental est-il vital pour le cinéma ?
-Sur un plan historique, théorique et plastique, le cinéma expérimental (exploration des propriétés spécifiques du cinéma, interrogation du dispositif en vue d'élaborer des instruments techniques et créer des plastiques nouvelles) s'affirme comme le site même de l'articulation entre histoire du cinéma, histoire des Beaux-Arts, des Arts plastiques et des nouveaux médias.
+Vous pouvez visionner par ici quelques essais expérimentaux :ici
+Pour en connaitre un peu plus sur le sujet:ici
+Des court-metrages expérimentaux en streamin':ici